
Dans la pratique libérale, beaucoup de médecins — notamment en secteur 2 — cherchent à se protéger contre les impayés. La solution la plus répandue reste l’acompte patient, demandé avant l’acte médical. Mais cette méthode, bien que rassurante en apparence, entraîne souvent des complications administratives et peut être mal perçue par les patients.
Aujourd’hui, une alternative plus souple et plus efficace émerge : l’empreinte bancaire patient. Plutôt méconnue dans le domaine de la santé, elle offre de nombreux avantages en termes de simplicité, de trésorerie et de relation patient.
L’acompte : une habitude qui montre ses limites
Demander un acompte avant une intervention a longtemps été la seule façon de garantir un minimum d’engagement du patient. Encaisser une partie des honoraires permet de sécuriser la consultation, de limiter les désistements et d’assurer une rentrée de trésorerie immédiate.
Mais dans les faits, cette pratique pose problème :
- Le solde doit être régularisé après coup, ce qui implique de nouveaux échanges, voire des relances,
- Certains patients peuvent refuser ou mal accepter de payer à l’avance (“je paye avant d’être soigné ?”),
- L’administration se complique (gestion comptable des acomptes, remboursements éventuels, suivi du solde).
En clair : l’acompte protège partiellement, mais génère une lourdeur qui pèse sur les secrétariats et crée parfois une gêne dans la relation avec les patients.
L’empreinte bancaire : une garantie souple et transparente
Avec l’empreinte bancaire, la logique change. Plutôt que d’encaisser une somme partielle à l’avance, il s’agit d’enregistrer une empreinte sécurisée de la carte bancaire du patient, sans bloquer ni débiter de fonds immédiatement.
Au moment de la facturation, une fois les remboursements de l’Assurance Maladie et de la complémentaire effectués, le reste à charge exact peut être encaissé, automatiquement et sans nouvelle action du patient.
Les bénéfices sont multiples :
- Aucune avance de frais pour le patient, ce qui facilite l’acceptation,
- Un seul débit correspondant au montant final, sans ajustements administratifs,
- Une sécurité renforcée pour le praticien : l’empreinte constitue une garantie claire et traçable,
- Moins de tâches pour les secrétaires, qui n’ont plus à gérer d’acomptes, de soldes ou de remboursements.
Acompte vs empreinte bancaire : le comparatif en un coup d’œil
Critère | Acompte patient | Empreinte bancaire patient |
---|---|---|
Encaissement immédiat | Oui (partiel) | Non |
Acceptabilité patient | Moyenne (perçu comme contraignant) | Forte (aucun débit anticipé) |
Montant final ajusté | Non (acompte + solde à gérer) | Oui (reste à charge exact) |
Simplicité administrative | Faible (2 opérations minimum) | Élevée (1 seul débit final) |
Impact trésorerie | Avance immédiate mais complexité après | Débit plus tard mais sécurisé |
Quelle option privilégier en pratique ?
Dans certains cas simples, l’acompte peut suffire. Mais pour des actes lourds, impliquant un reste à charge conséquent, ou dans des spécialités comme l’anesthésie et la chirurgie libérale, l’empreinte bancaire apparaît comme une solution beaucoup plus adaptée : elle protège efficacement les honoraires tout en réduisant considérablement la charge administrative.
Conclusion : moins de relances, plus d’efficacité
L’acompte reste une pratique courante, mais ses limites sont de plus en plus visibles : complexité, contestations et perte de temps. L’empreinte bancaire, en revanche, combine sécurité, simplicité et meilleure acceptation par les patients.
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