
L’encaissement du reste à charge patient est devenu un enjeu central pour les cliniques et cabinets médicaux, en particulier pour les professionnels exerçant en secteur 2 ou pratiquant des dépassements d’honoraires. Si la majorité des soins sont partiellement remboursés par l’Assurance Maladie et la mutuelle, le reste à charge, lui, repose sur le patient. Et c’est souvent à cette étape que les impayés et les retards s’accumulent.
Dans cet article, nous allons explorer les meilleures pratiques pour sécuriser, accélérer et simplifier l’encaissement du reste à charge en santé, tout en améliorant l’expérience patient.
1. Identifier les freins à l'encaissement du reste à charge
Avant toute chose, il est essentiel de comprendre pourquoi le reste à charge pose problème :
- Le patient ne sait pas toujours à l’avance combien il devra régler.
- Le paiement intervient généralement après les remboursements, ce qui retarde l’encaissement.
- Les méthodes de paiement traditionnelles (chèque, virement, carte à distance) sont peu adaptées aux flux modernes et créent des tâches manuelles.
- Le sujet du paiement est sensible dans la relation médecin-patient : les relances peuvent dégrader cette relation.
2. Informer le patient en amont pour éviter les mauvaises surprises
Une stratégie simple mais trop peu mise en œuvre : communiquer clairement dès la prise de rendez-vous.
- Indiquer une estimation du coût total avec le montant prévisible du reste à charge.
- Préciser les modalités de paiement acceptées.
- Anticiper les questions liées au remboursement en apportant des réponses simples.
Cette transparence améliore la confiance et réduit fortement les risques de contestation ou de refus de paiement.
3. Proposer des solutions de paiement modernes et différées
Aujourd’hui, il est possible de mettre en place des systèmes de paiement en différé avec empreinte bancaire, permettant de :
- Sécuriser le paiement sans encaisser tout de suite.
- Débiter uniquement le reste à charge exact, une fois les remboursements effectués.
- Éviter les relances et les erreurs de facturation.
Ce modèle est particulièrement adapté aux soins coûteux ou aux consultations avec dépassement. Il allie flexibilité pour le patient et sérénité pour le professionnel de santé.
4. Dématérialiser le processus de paiement pour gagner en efficacité
Les solutions digitales permettent d’automatiser et de fiabiliser l’encaissement :
- Paiement en ligne pré-consultation via lien ou portail patient
- Prise d’empreinte bancaire à la prise de rendez-vous
- Réconciliation automatique entre le montant estimé et le reste à charge réel
Cette dématérialisation allège la charge du secrétariat, réduit les tâches de relance, et accélère la perception des honoraires.
5. Choisir la bonne solution de paiement pour le secteur médical
Toutes les solutions de paiement ne se valent pas pour les besoins spécifiques des cliniques et cabinets médicaux. Il faut :
- Une solution qui gère le paiement en différé avec ajustement automatique.
- Une plateforme simple, sans terminal physique ni installation lourde.
- Un outil conforme au RGPD, qui inspire confiance au patient.
Certaines solutions comme Swikly répondent à ces besoins en permettant de réserver une somme sans la débiter, puis de l’ajuster automatiquement au reste à charge réel.
Conclusion : informer, dématérialiser et bien s'équiper
L’optimisation de l’encaissement du reste à charge passe par la transparence, la modernisation des outils de paiement, et la dématérialisation des flux. En proposant un parcours fluide et sécurisé au patient, les professionnels de santé peuvent considérablement réduire leurs impayés tout en améliorant leur trésorerie.
Pour découvrir comment Swikly peut vous aider à optimiser la gestion du reste à charge dans votre clinique ou votre cabinet, rendez-vous sur notre page dédiée au secteur médical.